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Photo du rédacteurAsherah

"Même l'obscurité est lumineuse dès lors que nous nous souvenons"



Ces dernières semaines, la Vie m’a donné une profonde leçon d’humanité…


Tous nos comportements, toutes nos attitudes, toutes les parties de nous, ont pour intention profonde d’être au service de la Vie…


Et pour aller plus loin dans l’exploration de cette affirmation, je t’invite à te pencher sur la question suivante :


- Lequel de tes comportements, ou quelle partie de toi-même, juges-tu comme allant à l’encontre de la Vie ?


Je fais le pari que tu es, comme chacun.e de nous, capable de dresser une longue liste de ce que tu croies « mauvais » en toi.


Aujourd’hui, je te propose d’ouvrir ton regard…

Et pour nous accompagner dans cette ouverture, je ferais appel à la première ligne de la prière du Notre Père en araméen, le « Abwoon ».


Les traditions mystiques ancestrales du monde entier le reconnaissent, les sons sont des vibrations qui agissent sur notre corps physique, notre corps mental et notre corps énergétique.

Et l’araméen, langue ancienne, langue parlée par Jésus en son temps, est une de ces langues qui agit en nous.


Abwoon d’bwashmaya est habituellement traduite par « Notre Père qui êtes aux cieux »

Que nous dit en réalité l’araméen sur cette première ligne de prière ?

Que nous dit cette prière sur nous-même, sur les lois de la Vie, pour éclairer notre chemin ?


La voyelle A fait partie des sons primordiaux, et symbolise l’absolu de la conscience.


Le B, quant à lui, symbolise la maison en hébreux, mais aussi la bénédiction et la dualité…


Le double O (qui se prononce "ou"), est le souffle, l’air, le vent. Le vent qui souffle dans les arbres et fait trembler les feuilles, le souffle de la respiration, et avant tout le souffle à l’origine de la création, l’Esprit, l’essence qui constitue et traverse toute chose.


Enfin le son N, plus appuyé, plus marqué, vient nous indiquer la matière, le palpable, l’incarné.


Ce simple mot « Abwoon », est en lui-même une prière.

Le réciter, l’entonner, le chanter, c’est reconnaître dans la profondeur de notre être qu’en tant qu’être humain, nous sommes des émanations de la conscience universelle. L’absolu du souffle divin est venu prendre place, trouver demeure, dans nos corps de chair. Le ciel est venu épouser la terre. La lumière de la conscience, de l’Absolu, est venue sculpter l’obscurité de la matière. Le duel a été ensemencé par l’Un.


Et puis voilà que survient d’bwashmaya, dans lequel nous retrouvons le mot « shem », qui est son, vibration, lumière, atmosphère, Nom.

La physique quantique nous dit aujourd’hui ce que les prophètes et les mystiques de tous temps savent depuis des millénaires : tout est vibration, tout est lumière, tout est fréquence.


Aussi bien l’absolu du sacré que la densité de la matière. Aussi bien ce qui est lumineux, ce que nous voyons dans le plein éclairage de la conscience, ce qui est connu de nous et qui fait partie de nos ressources conscientes ; que ce qui git dans les profondeurs de la terre, de notre terre intérieure, ce que nous ne connaissons pas encore de nous-même, ou bien ce qui est destiné à rester mystérieux mais qui, sans nul doute, recèle autant de ressources pour éclairer nos vies.


Oui, « même l’obscurité est lumineuse dès lors que nous nous souvenons »…


Dès lors que nous nous souvenons que tout, absolument TOUT, fait partie de la création divine.

Dès lors que nous acceptons que chaque partie de nous, même si nous ne la comprenons pas, est par essence au service de la Vie.

Dès lors que nous accueillons en nous, dans notre communauté intérieure, la vérité : êtres de matière, de chair, d’émotion, de corps, de glaise et de boue…cette matière même fait partie du divin, du TOUT, de l’Un.


Cette dualité que nous croyons être une malédiction, fait partie intégrante de notre essence divine !


Ce qui gangrène nos âmes, ça n’est pas nos comportements ou nos attitudes apparemment chaotiques, mais bel et bien le jugement que nous portons dessus. La culpabilité qui nous enferme et fige le moment. La peur qui cristallise et empêche le mouvement.


Dès lors que nous nous souvenons que TOUT, absolument TOUT de nous, est la Vie et fait partie de la création Divine ;


Dès lors que nous nous souvenons dans nos corps que le souffle qui circule en nous à chaque inspire et à chaque expire est le même, exactement le même que le souffle divin qui pénètre et traverse tout ce qui vit ;


Dès lors que nous nous souvenons que cette essence est mouvement, est changement, est énergie qui circule, alors nous pouvons à nouveau faire confiance en la Vie.


Cette vie qui œuvre, prendra en nous une forme ou une autre, selon le moment, selon nos besoins profonds, selon ce qui est fragile et vulnérable en nous, selon notre histoire et notre environnement etc…

Et si nous parvenons à inclure dans la Présence ce qui est là, et le laisser nous traverser sans le figer ni le retenir, alors le cycle de la vie et de la mort, du chaos et de la renaissance, pourra prendre place en nous.

L’équilibre sera rétabli, naturellement, sans que nous ayons du nous forcer à être ce que nous ne sommes pas, sans que nous ayons eu à nous conformer à ce que nous croyons devoir faire ou être.


Oui, « même l’obscurité est lumineuse dès lors que nous nous souvenons »…

Et l’Absolu brille en nous, au plus profonds de nos êtres…

T’en souviendras-tu aujourd’hui ?


PS : Si tu souhaites cheminer avec la prière du Notre Père en araméen en profondeur, rejoins-moi dans ce parcours découverte offert de 8 jours alliant enseignements mystiques, pratiques corporelles et chant en t’inscrivant ici.





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